— le soleil s'était couché depuis quelques heures, plongeant la grande demeure de claüs dans une douce lumière lunaires. les rayons dorés faisaient briller les fenêtres et projetaient des ombres dansantes sur les murs de la véranda. après des mois passés sur la route, tu venais enfin de rentrer chez toi, à ibiza. à peine douze heures s'étaient écoulées depuis la fin de ta tournée, les échos de tes concerts résonnaient encore dans ta tête, mais ton cœur était maintenant uniquement préoccupé par une chose : revoir ta fille,
adriana. stationnée devant l'immense demeure, le bruit du moteur de ta voiture s’éteignit et tu te redressas dans le siège. avec tes cheveux bruns bouclés échappés du chignon désordonné que tu avais tenté de faire avant d’arriver, ta tenue rock, avec des pantalons en cuir et un t-shirt vintage, contrastait vivement avec la douceur et la chaleur de la maison qu'elle était sur le point de retrouver. et même si le courage te manquait, tu pris une profonde inspiration avant de sortir de la voiture, tes yeux bruns scrutant la façade familière. et lorsque tu t'approchas de la porte d'entrée, ton cœur battait à l’unisson avec l’excitation et la nervosité de revoir adriana après tout ce temps.. claüs aussi. tu hésitas un instant, puis frappa doucement à la porte. à ta grande surprise, la porte s'ouvrit pour révéler une femme qu'elle ne reconnaissait pas immédiatement. aspen, avec ses cheveux bruns en cascade et son sourire radieux, se tenait devant elle et sa présence illuminait l’entrée de la maison. et même si ça te fait mal de l'admettre, tu fu momentanément éblouie par sa beauté et son aura chaleureuse. jalousie et serrement d'estomac s'en suivi rapidement. aspen, un peu prise au dépourvu par ta visite inattendue, tenta de cacher son étonnement sous un sourire poli.
bonjour.. je peux vous aider ? demanda t'elle, ne l'ayant pas reconnu tout de suite. même si tu étais déconcertée par la situation, tu te redressas et essaya de maintenir ton calme.
j'viens rendre visite à claüs et ma fille.. adriana. tu mets bien l'accent sur le prénom de ta gamine, inconsciemment pour que la brune comprenne bien où est sa place.
aspen fronça légèrement les sourcils, l’étonnement se mêlant probablement à une légère inquiétude dans ses yeux, mais elle s'efforça de garder une attitude accueillante malgré la surprise.
oh, je vois... et bien, claüs est à l’intérieur. je vais le prévenir. tu laissas échapper un léger soupir, l’excitation du moment se mêlant à une curiosité et une tension plus que palpable. tandis qu’aspen se dirigeait vers l’intérieur pour chercher claüs, tu te tenais dans l'encadrure de la porte, les émotions se bousculant en toi. toi qui avait toujours cru que tu connaîtrais chaque recoin de la vie de claüs, et cette nouvelle révélation, même si elle était survenue après votre rupture, te laissait un goût amer. maintenant autour de claüs à arriver, ses traits marqués par la surprise et l’incrédulité. ses yeux croisèrent les tiens et pour un moment le monde sembla s’arrêter. puis lorsqu'il prit la parole, tu sentis la rancœur passée et les souvenirs enfouis remonter à la surface. le regard de ton ex, rempli de confusion et de mélancolie, tu savais très bien ce qu'il se demandait. tu fis un pas en avant, essayant de masquer les émotions conflictuelles qui se bousculaient en toi.
je viens de rentrer et je voulais simplement voir adriana.. elle m’a beaucoup manqué. j'aurais du prévenir, désolé. ce dernier sembla hésiter, son regard oscillant entre toi et aspen, qui observait la scène avec une certaine distance mais aussi un soupçon de malice. ton regard passe rapidement d'aspen à claüs.
mais avant, j'imagine qu'on devrait discuter? aspen, se rendant compte que la situation pouvait devenir plus tendue qu’elle ne l’avait imaginé, s'approcha doucement.
pourquoi ne pas entrer d'abord ? vous pourrez discuter plus confortablement. elle s'adressa ensuite à claüs d'un regard entendu.
prend ton temps, je vais m'occuper des chevaux. tu acquiesça , le cœur battant plus fort à mesure que tu franchissais le seuil de la maison. tu suivis claüs à travers le hall, chaque pas résonnant comme un écho du passé lorsque vous atteignirent le salon. assise face à ton ancien grand amour, les ombres du passé se mêlaient aux espoirs de l’avenir, créant une tonnes d'émotions complexes et d'espoirs incertains, car tu le savais, les vérités non dites et les sentiments refoulés n'étaient pas encore réglés.
Accueil 
Ven 26 Juil - 12:47