AGE : vingt-trois bougies CÔTÉ COEUR : en couple par habitude, même si elle est une handicapée des sentiments préférant se la jouer volage malgré son engagement QUARTIER D'HABITATION : redcliffe AVATAR : alissa salls CRÉDIT : pastel breathing (av) MESSAGES : 127 POINTS : 522 DATE D'INSCRIPTION : 17/09/2017
Sujet: family lost. (ft. claüs) Dim 29 Oct - 22:26
Dernière édition par Bryn Bergmann le Mar 31 Oct - 16:57, édité 1 fois
Claüs McKinsley
AGE : 27 ans CÔTÉ COEUR : Pris, mais il ne l'admet pas QUARTIER D'HABITATION : En coloc à st michael's hill AVATAR : Harvey Newton Haydon CRÉDIT : Ilyria MESSAGES : 30 POINTS : 135 DATE D'INSCRIPTION : 06/10/2017
Sujet: Re: family lost. (ft. claüs) Mar 31 Oct - 14:34
family lost
Bryn
En me sentant secoué, je me lève d'un bond, en guise de défense, mon poing part et Nikki l'évite de justesse. Nous nous regardons en silence, elle semble souffrir, souffrir de ne pas savoir ce qui se passe dans ma petite tête. Je déglutis difficilement et la prend dans mes bras, la serrant si fort contre moi qu'on croirait à un câlin d'adieux. J'ai beau être en sueur, cela ne m'empêche pas de trembler dans ses bras. Voilà plusieurs semaines que ça dure... Les cauchemars. Ils sont revenus, plus violents qu'avant. La nuit, je dors encore moins qu'avant, mais cela ne m'empêche pas d'hurler. Alors ma coloc vient me réconforter à chaque fois que cela se produit et même-ci elle en crève d'envie, elle ne pose pas de questions. Notre lien c'est renforcé avec Nikki, je la considère dorénavant comme ma meilleure amie. Enfin, en quelque sorte. Telle une mère, elle caresse mes cheveux en me rassurant du mieux qu'elle peut et la tête posée sur ses genoux, le corps recroquevillé, je réussis à me rendormir.
Imogen fait semblant de lire sa boîte de céréales, mais je sais qu'au fond elle me regarde, sinon elle n'afficherait pas ce sourire niais. Je l'ignore, car je sais pertinemment ce qu'elle me veut. Depuis qu'on est plus que trois à vivre sous le même toit, il semblerait que la brune se fasse bien chier et surveille le moindre de mes faits et gestes, alors forcément, elle n'est pas passée à côté du fait que Nikki sorte de ma chambre tous les matins. Je me lève, afin d'emmener mon bol dans l'évier et passe à côté d'Imo la tête haute. Je l'entend glousser et s'en est trop, dans un bond je lui saute dessus, afin de lui faire des chatouilles, elle qui n'est pourtant pas trop tactile. Dans l'objectif de mettre fin à ses braillements je conclus le "jeu" en lui ébouriffant les cheveux.
- Tu te fais des films Owens.
Imogen me rappelle notre planning de ce soir. Le patron de Nikki fête les dix ans de son magasin de disques, il paraît qu'il a misé gros sur l'organisation de la soirée. Je sais qu'Imo prend sur elle pour venir, les soirées mondaines ne sont vraiment pas son truc, mais elle fait vraiment de son possible pour mieux s'entendre avec Nikki. J'ai fait le point avec les deux, car les voir avoir envie de s’entre-tuer en permanence est franchement pénible et puisque nous sommes ici dans la villa McKinsley, elles se doivent de faire des efforts. Bref, si Imo vient ce soir c'est un peu pour moi, alors je n'ai pas le droit de la planter et elle me le fait bien comprendre. De toute façon, comment pourrais-je? Ça semble tellement important pour Nikki...
Costard bleu marine fait sur-mesure, chaussures en cuir marron, je ressers mon nœud papillon rose qui est assortis avec mes chaussettes. Je déglutis difficilement en pensant au petit gamin abandonné dans les rues de Bilbao. J'ai vraiment beaucoup de chance de terminer comme ça. Je dépose délicatement la broche en or que ma récemment offerte mon père sur ma veste, celle-ci représente le blason de la famille. En guise de remerciement je la tapote délicatement et m'empresse de rejoindre Imogen qui gueule au rez-de-chaussée. Nikki, nous attend déjà dans la voiture et nous ne tardons pas à la rejoindre, afin de prendre route, à mi-chemin, je me rends compte que j'ai oublié mon téléphone. De nouveau, je me fais incendier et je comprends que pour retourner à la maison je vais devoir appeler un taxi.
En arrivant à la villa, je me rend compte qu'Imogen a oublié de fermer la porte à clé, je l'insulte intérieurement et me dirige en trottinant jusqu'au salon. Le voilà ! J'attrape l'iPhone et m’immobilise net en entendant un grand cri. C'est quoi ce bordel? Je sursaute en entendant un bruit de casse. Le cœur tambourinant dans ma poitrine je m'empresse de monter à l'étage et je m'immobilise net au seuil de ma porte de chambre. Le sol est couvert de bris de verres. Au milieu de la chambre se tient une fille qui m'est totalement inconnue. On dirait une folle, elle me fait face, poings serrés, ses jointures sont en sang, la rage déforme son visage.
« Et bien alors, on dit pas bonjour à une vieille connaissance ? »
J'hausse les sourcils, mais sérieux elle me veut quoi? L'hôpital psychiatrique de Bristol aurait-il perdu un de ses patients? Si c'est les cas, je préfère ne rien dire, pour éviter que ça tourne au drame. Cette fille devant moi tremble tellement, qu'elle ne semble rien contrôler du tout. Mon regard balaye la pièce, afin de bien juger des dégâts qu'elle a causé, venant ensuite se poser sur elle.
« Isak Claüs Bergmann, je n'ai jamais haïs quelqu'un aussi fort que toi. Mais c'est un honneur de faire ta rencontre. »
Je me tétanise sur place. Mon expression de surprise se transforme en frustration. Je ne sait pas comment cette folle connait mon véritable prénom, mais la plaisanterie a assez duré. Puis Bergmann? C'est quoi ce nom à chier. Je fronce les sourcils et fait un pas en avant, n'ayant absolument pas peur à l'idée qu'elle me saute à la gorge.
« Tu peux m'appeler, Bryn. »
- Mais t'es qui bordel?!!
J'ai beau réfléchir, je ne vois vraiment pas. Le tond de ma voix me surprend moi-même, la rancœur présente dans celle-ci résonne un instant dans la chambre. Je la regarde de haut en bas avec dédain et je m'avance un peu plus d'elle.
- Ça se voit que tu crèves d'envie de m'en coller une, alors vas-y "Bryn", fait toi plaisir.
Si le fait de me foutre une droite peut aider cette grande malade à aller mieux ou tout du moins à tenir des propos clairs, pourquoi ne pas jouer le jeu?
Bryn Bergmann
AGE : vingt-trois bougies CÔTÉ COEUR : en couple par habitude, même si elle est une handicapée des sentiments préférant se la jouer volage malgré son engagement QUARTIER D'HABITATION : redcliffe AVATAR : alissa salls CRÉDIT : pastel breathing (av) MESSAGES : 127 POINTS : 522 DATE D'INSCRIPTION : 17/09/2017
Sujet: Re: family lost. (ft. claüs) Mar 31 Oct - 17:39
Claüs McKinsley
AGE : 27 ans CÔTÉ COEUR : Pris, mais il ne l'admet pas QUARTIER D'HABITATION : En coloc à st michael's hill AVATAR : Harvey Newton Haydon CRÉDIT : Ilyria MESSAGES : 30 POINTS : 135 DATE D'INSCRIPTION : 06/10/2017
Sujet: Re: family lost. (ft. claüs) Ven 3 Nov - 8:12
family lost
Bryn
« Tu lui ressembles tellement. »
Je reste figé, la bouche entrouverte. Au fond de moi, je sais pertinemment de qui elle parle en disant ça. Lorsque je l'ai revu, il y a plus d'un an, je me suis dit exactement la même chose. Mon père biologique. Je regarde plus attentivement la brune devant moi en fronçant les sourcils. Maintenant, la question est de savoir ce que cette fille me veut et surtout quel était sa relation exact avec ce fameux père dont j'ai oublié le nom. Les mots m'échappent, je lui demande de décliner son identité. Derrière sa colère, ma question semble tout de même la surprendre, d'une voix faussement amusé elle me crache sa réponse au visage, réponse qui est en fait une interrogation. Non, je ne vois rien. L'incompréhension à laquelle je fais fasse commence à me faire perdre patience. Je sers les poings à mon tour, rendant l’atmosphère encore plus tendue. Cette inconnue s'introduit d'abord chez moi, elle saccage ma chambre et est incapable de me rendre des comptes cohérents par la suite. Tout ce qui est clair, c'est que Bryn connait mon père et que ce dernier lui a parlé de moi, dans le cas contraire il est impossible que cette tarée connaisse mon véritable prénom. Je pense, en la regardant faire, qu'elle était amoureuse de lui. C'est donc ça? Une maîtresse possédée qui veut me faire payer je ne sais quoi? Mais où se trouve la caméra cachée? Provoquant, je la fixe dans les yeux en lui demandant de me foutre une droite. La brune ne se fait pas prier plus longtemps, elle me saute dessus et enchaîne les coups. Celui au visage, je m'y étais préparé, mais celui dans l'estomac me prend par surprise, je me plie en deux, mais Bryn réagit tout de suite en percutant mon nez avec son genoux.
« Défend toi, bordel ! Frappe moi ! »
Du sang coule le long de mon visage et je le regarde tomber au sol, mâchoires crispées, je lève doucement mes yeux vers le visage de mon ennemie. Je ne bronche pas plus, mon combat se fait en silence. Tabassé, je l'ai été plus d'une fois, alors qu'elle continue, car tant que je suis encore debout, c'est qu'elle n'a pas gagné. Bryn hurle, grogne, j'ai l'impression qu'elle se trouve dans un état second, je m'apprête à lui dire de taper dans les murs, que ça défoule, mais elle reprend la parole avant moi. Une histoire? Pourquoi pas? Au stade où j'en suis. Haletant, je reste les mains posées sur mes cuisses, à moitié accroupi, mes yeux ne quittant pas un instant la brune qui tourne en rond dans ma chambre. J'écoute attentivement son récit, mon coeur se sert lorsqu'elle évoque mon adoption, elle aurait presque réussi à m'avoir, mais tout ne tient pas la route dans son récit. Je sais au moins ce qu'elle me reproche maintenant: la mort de mon père biologique. Je lâche un rire goguenard et crache au sol, afin d'évacuer ce goût amer qui remplie ma bouche, tout en me redressant.
- Espèce de tarée.
Elle s'avance vers moi, tremblante, je soutiens son regard, me tenant prêt à recevoir de nouveaux coups, mais elle n'en fait rien.
« On est de la même famille. Le même sang coulent dans nos veines. Mais à mes yeux tu es et tu resteras toujours le maillon faible. Et tu peux être certain, que je vais te faire souffrir comme tu m'as fait souffrir. Je te surveille depuis tellement longtemps, Isak. Tes proches aussi d'ailleurs et je te laisse deviner, à qui je compte m'en prendre en premier. »
Nikki. Ses paroles résonnent dans ma tête un instant. C'est à mon tour de perdre le contrôle. Je suis pris de tremblements incontrôlables au départ de mon torse. Mon coeur bat contre mes tempes et elle pourrait ajouter ce qu'elle veut que je ne l'entendrais plus. Bryn vient de prononcer l'impardonnable, plus de retour possible en arrière. Dans un rugissement, j'attrape la brune par le cou. De la force de mon bras, je parviens à la soulever, si bien que se pieds frôlent à peine le sol. Je la plaque si violemment contre le mur que ce dernier en est déformé. Je réagis très mal aux menaces, mais ça je crois que ce n'est plus la peine de lui préciser. Mon ennemie commence à manquer d'air, elle tente de reprendre son souffle avec sa bouche, ses mains tente de l’acérer mon poignet, afin de me faire lâcher prise, mais cela ne m’incite qu'à une chose: serrer davantage. Ce n'est que lorsque son visage devient violacé que je réagis. Mon second poing vient s’abattre à quelques centimètres de sa tête. S'enfonçant dans le placo. Puis je la lâche, la laissant retomber au sol. Je recule et lui tourne le dos en lâchant un rire amer.
- 1995 à Vienne, mes parents biologiques se sont séparés, je ne vivais plus qu'avec ma mère, car mon père ne voulait plus de cette vie d'escroc. Ce n'est que le 14 juillet 1998 que ma mère m'abandonna en plein coeur de Bilbao. J'ai passé des mois à faire la manche, à me coucher l'estomac vide, à presque crever de froid. D'ailleurs, c'est en frôlant véritablement la mort que j'ai eu la chance d'être rapatrié en Angleterre, pays où je suis né. J'ai passé presque deux ans dans un orphelinat, mais j'étais déjà trop âgé et en plus je ne parlais pas très bien la langue, le fait que j'ai été adopté relève du miracle. En mai 2016, j'ai effectivement retrouvé mon père biologique, car contrairement à ma mère, morte un an plus tôt, je ne le tenais pas responsable de mon abandon, enfin pas vraiment. Oui, nous nous sommes battus. Oui, il est mort à l'issu de ça. Mais crois-tu vraiment que je me tiendrais en face de toi si j'étais le responsable? De plus, mis à part Clarisse et Valentina, je n'ai jamais eu de soeur. Alors, informe-toi mieux sur mon passé la prochaine fois que tu souhaites me faire gober ta merde.
Bryn Bergmann
AGE : vingt-trois bougies CÔTÉ COEUR : en couple par habitude, même si elle est une handicapée des sentiments préférant se la jouer volage malgré son engagement QUARTIER D'HABITATION : redcliffe AVATAR : alissa salls CRÉDIT : pastel breathing (av) MESSAGES : 127 POINTS : 522 DATE D'INSCRIPTION : 17/09/2017
Sujet: Re: family lost. (ft. claüs) Jeu 9 Nov - 17:26