we saw brilliance when the world was asleep

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We saw brilliance when the world was asleep

Aviana

Ce soir t'oublie tout, une fois de plus tu vas aller te saouler la gueule dans un nouveau bar de Bristol, cette petite ville bien peuplée d'Angleterre. Une fois, de plus, tu ne va pas savoir comment tu es rentré chez toi, tu ne vas pas savoir rentrer chez toi tout court et tu vas dormir sous un pont ou un autres endroit de la ville, tu te fera sûrement réveiller par le bruits des passants qui te regarderont d'un regard écœurer et haineux. T'enfilais vite faire un jean et une chemise après une bonne douche bien chaude, une douche qui te permet de te sentir propre et enfin prêt pour aller te saouler. Ce soir, tu es prêt à faire la pire des choses, boire, ne pas te respecter et coucher avec n'importe qui, t'en as besoin ça fait trop longtemps que tu souffres, t'en a marre, Avi. T'arrivais devant le barre, en voiture, tu te demandes toi-même comment ça se fait que tu ne soit pas encore entre quartes planches, surtout après êtres rentrés de nombreuse fois en voiture sous l'influence de la boisson, après déjà plusieurs accidents causer et après avoir pris plusieurs poteaux et murs. Tu rentrais, tu ne connaissais personne, ou du moins tu n'étais plus toi-même quand tu leur as parlé, t'allais au bar, seul, tristement seul. Un whisky s'il vous plaît. Tu ne la regardais même pas, cette femme, la serveuse du bar, certainement pas honte, tu ne voulais pas qu'elle voie ton visage, tu restais planter vers le bas, jouant sur ton portable. Les chansons que passait le DJ te faisaient de plus en plus penser à elle, cette femme que t'aimes comme un fou, cette femme qui te détruit de jour en jour et qui s'en fiche de toi, cette femme qui est actuellement heureuse, dans les bras d'un autre. Ce soir, tu es libre, tu veux te sentir aussi heureux qu'elle l'est, tu veux t'amuser et redevenir l'homme que t'étais avant l'espace d'une soirée. Tu relevais cette tête qui posais des tonnes, buvais d'un trait ton verre en recommandant un second à la même serveuse qui n'a pas eu le temps de parti. Et ouai.. C'est ça la vie. Tu plantais ton regard dans le sien, tu l'avais trouvé, celle que tu voulais, celle que t'allais utiliser ce soir, celle qui t'aidera.

Encore et toujours en services. Je ne sais pas ce qui est le pire, travailler tous les soirs dans ce club minable ou finir mon boulot bourrée à chaque fin de service. Je sais que c'est déconseillé de consommer ce qu'on vend, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Boire quelques verres durant mon service au club me relaxait et me faisait oublier tous mes problèmes. Problème, ou plutôt dire ce mec; Andy. Mon coloc, mon ex, mon ami. Je le déteste autant que je peux l'aimer et c'était bien ça le problème au fond. Je m'étais prise la tête avec lui il y a quelques jours, le jour de mon retour à Bristol et depuis, je ne lui avais pas adressé la parole, seulement quelques regards échangés dans le silence pesant de notre appartement. C'était lourd sur le moral, je me changeaient les idées comme je le pouvais. Et ce n'est pas parce que j'étais au boulot ce soir que j'allais faire autrement. Alors c'est sans grande subtilité que je m'enfila trois shooter de rhum, avant de servir mes clients.

Un whisky s'il vous plaît. Pas même un regard, j'hausse les épaules et lui sert à boire. Déposant son verre de lui, je m'en sers un à mon tour avant de prendre une gorgée. Puis, ce dernier en redemande un, maintenant en plantant son iris dans les miens. Et ouai.. C'est ça la vie. Je souris en coin en secouant doucement la tête. Il avait l'air dans un sale état. Je m'adosse contre le bar en regardant autour de moi, avant de rapporter mon attention sur sa personne. « Dure journée ? » J'humecte mes lèvres avant de me redresser et lui je lui fais dos, préparant deux cocktail à base de trois alcool différent, puis je me retourne, un doux sourire aux lèvres. N'ayant pas d'autres clients au bar, je contourne celui ci et je vins prendre place aux côtés de ce dernier, tout en déposant l'un des cocktails devant lui. « Rien de meilleur pour bien terminer la soirée, croit moi. Ça remonte rapidement le moral et c'est la maison qui offre. » J'éclate de rire avant de prendre une gorgée de mon verre. « Je m'appelle Adriana. » Dis-je, plantant mes grands iris bleus océan dans les siens, attendant qu'il se présente.

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La serveuse, qui te servait deux fois de suite te plaisait bien, tu y voyais ton ex physiquement et elle ne te laissait pas indifférent. Te faisant la conversation, voulant en savoir plus sur tes précédentes déclarations. Si il n'y avait que ça. t'acceptais son cocktail ,un fait maison, fait à la minute devant tes yeux. Tu levais légèrement ton verre vers le sien,relevant la tête. Mais ce soir, j'veux tout oublier, disais-tu en l'écoutant se présenter, Adrianna était vraiment très jolie, question physique comme son prénom. Avi. tu sirotais ce cocktail qui était bon, promettant une bonne fin de soirée, tu te questionnais sur les effets qu'il aura, car tu ne vois pas grand chose pour te remonter le moral, celui qui est au plus bas depuis pas mal de temps. Il était plutôt bon, un goût sucré. Que me vaut l'honneur de boire un verre de la maison ? tu la questionnais elle t'intrigues, elle te plaît, elle est ce que t'aimer, tu regardais les petites annonces sur le bar, tombais sur quelques cartes de visite de prostitués que tu mettais discrètement dans ta poche, bien que ce n'est pas à ton habitude, mais ce soir, tu veux oublier, ce soir, tu veux vivre en restant toi-même. La musique te donnait mal à la tête, tu n'aimais pas ça, t'étais pas du genre fêtard, enfin, tu ne l'es plus, tu n'aimes plus le bruit, le monde et ça depuis ta rupture.

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