| Sujet: la fille de l'immeuble en pleurs Jeu 17 Aoû - 18:45 | |
| isabel b. sanders FEAT IRIS LAW
PRÉNOM › Isabel, Beatrice, l'enfant aux yeux trop grands NOM › Sanders SURNOM › Isa. B. ÂGE › vingt-deux ans, âge où les yeux roulent sur le passé, où les liqueurs ont ce goût âcre dans le fond de la gorge, mais si l'alcool ne passe pas alors rien ne passe. ORIGINES › sûrement britanniques, quoique ça reste incertain, elle est la fille illégitime d'un pdg qui l'a abandonnée aux bras solides d'un frère vénal. SITUATION AMOUREUSE › bateau à moitié coulé depuis des années, elle est noyée par les mains dévastatrices d'un homme pas moins dévastateur. SITUATION FAMILIALE › la famille s'est envolée avec l'argent de Papa, quelque part dans Bristol, sous les immeubles de verre, avec la soie des cols des femmes qu'il enlaçait. Il n'y a plus que lui, et lui n'est ni famille ni ami, il est mentor, supérieur, étouffant. SITUATION FINANCIÈRE › les mains d'Isabel s'attardent dans le sac à main des filles occupées à dévorer leurs miroir, espoir de trouver la petite monnaie, le bon de réduction, espoir des détails que les gens aisés oublient vite. Elle est sous le seuil de pauvreté, la plupart des jours. MÉTIER/ÉTUDES › princesse déchue, rues malfortune et yeux couverts de fard, elle est la déesse sordide des nuits, la vendeuse des bonheurs minute. /ne l'appelez pas prostituée/ elle glisse seulement les doigts dans le jean du garçon étourdi, cherche portefeuille à tâtons; instinct de survie. ORIENTATION SEXUELLE › leurs yeux sacrés, prêts à être embrassés, leurs mains curieuses, baladeuses, amoureuses... GROUPE › fantasia AVATAR › Iris Law | chaotique
acharnée
sanguine
nerveuse
solitaire
tactile | |
et ta vie, elle ressemble à quoi? Elle tient son mouchoir imbibé de sang comme un trophée, créature bizarre, elle regarde ses doigts colorés. Les bords de son visage tirent et les montagnes se sont dressées devant elle; elle voit le deuxième monde, il lui a donné une de ses belles pilules, elle l’a remercié. Loup blanc, solitaire, accompli, dégarni sur le crâne, il est depuis longtemps sa hantise et sa convoitise et dans les mains il garde ses dernières trouvailles, ses illégales.
il a les yeux d’un fauve, allumés, contemplés, il est grand et dans sa démesure elle ne lui tient pas tête. Ses doigts tracent une route le long de son épaule, il est peut être fait de carbone sous la chair qui sert à l’humaniser. Les mots qu’il dépose à son oreille sont une preuve de son existence - il a vécu, il a eu de quoi se briser la voix, son accent est celui d’un homme usé, comme une vieille paire de chaussure, on l’a enfilé, encore et encore, comme elle, on l’a roulé, léché, consommé. Dans le noir ils ne se promettent rien, ils sont là pour un film où les regards se mêlent, filent, des lueurs dans leur nuit. Il lui dit de ne pas bouger, elle cille quand même quand il touche à ses plaies. Pauvre animal. Pauvre humanité. « La prochaine fois tu attends pas le coup, tu pares. »
Fausse princesse, elle porte l’armure, les taches sur son visages sont le souvenir d’une reine tombée trop tôt. Dans sa jungle tout est une illusion, pour elle la poudre sous ses doigts sert de balance à une vie de faiblesse et payée à coups de sang et de sueur. Elle était encore là il y a quelques années quand ça n’avait pas recommencé: mais nourrie par la rue elle s’est enfoncée dans le besoin intolérable de se distraire par le biais des autres, de leurs sourires déformés sous l’effort, de ce qui perlait à leur front. L’animal qui la prend sous son aile est un boucher de quartier, il connait tout le monde par coeur et elle aussi; ses courbes, le dessin de ses joues, la façon dont elle se remet, combien de jours il lui faut pour survivre, il sait tout. Il l’éduque comme sa propre fille, elle devient sujet des conversations dans le cercle brutal qu’il côtoie parce qu’elle est enfant-mer.
Un océan d’amertume et de rugosité, une ligne qui n’est pas droite ni dans sa tête ni dans son coeur. Elle est essoufflée, sourde, muette, dans son royaume de silence, Isabel. Isabel, vulnérable pion dans le jeu d’un maître fou. Elle ferme les yeux, peut être veut-elle être correcte, aimable, femme face à l’homme qui lui a tout donné. Son foyer, sa fierté, et même son corps qu’il a trop de fois touché pour qu’elle s’en souvienne bien. Isabel est entourée de bestioles pas belles, des gens ratés par leur créateur, insufflés d’un besoin maladif de changement, un instinct de vivre au-delà des autres, elle est au milieu la gamine qu’on admire pour ses talents, elle qui foule les rues dans son habit-jeunesse, sa forme de destructrice qui ne correspond pas aux normes, qui ne va pas à l’école comme les autres mioches, qui serpente comme une bête maudite qui ne retrouvera pas sa route hors de l’immeuble. Immeuble abandonné où se sont réfugiés les blessés, les malades, les rejetés, les détruits, ceux qui ne sont pas entiers. - Elle n’est pas entière, Isabel. -
Isabel - les poings devant les yeux, le souffle craché avec une fausse rage, elle qui se dresse comme une alliée à ses côtés - combats illégaux mais, quand le goût de cuivre envahit assez la bouche c’est qu’ils ont glissé des billets entre ses mains de fée-métal. - La nuit est le terrain de jeu idéal, une mère qu’elle n’a jamais eu, les heures les moins sombres. Ces heures où Isabel est vraie, où elle appartient à un monde qui se découd de jour en jour comme un vieil habit que l’on repasse trop.
Lui garde ses yeux sur elle, lui ne la quitte pas et elle ne le quittera pas non plus. Ils sont une moitié et une autre, une brûlure sur le bras comme une promesse de rester dans cet univers désarticulé, teinté des poisons de l’homme et éloigné du mythe éclairé des autres. - Elle n’est pas de ceux qui vivent, elle est de ceux qui combattent. Et combattante, elle se livre à des batailles que les hommes ne veulent pas. Parce qu’ils sont tendres, parce qu’ils s’appartiennent, mais elle, lui appartient.
On pourrait la croire sortie d’un film mais elle est qu’une triste marionnette dans un vieil appartement avec son « père »; tyran parental, elle se noie dans ses rêves de devenir champion de boxe, il lui a donné le goût des poings levés, des remarques cinglantes sur le ring et depuis, elle est son punching-ball, son défouloir. Si on la regarde c’est parce qu’elle est un gagne-pain solide, donnant son corps pour quelques billets volés au premier qui voudra bien toucher les bords de sa nuque - Triste fille, elle grandit mal et grandit vite, elle s’attarde sur les regards qu’on lui lance pour ne pas les prendre comme des balles qu’on lui tire droit vers le coeur. Et si elle pouvait, elle vendrait son âme au plus offrant pour plus fouiller dans les poubelles derrière les supermarchés, à la fin des ébauches fragiles du peuple, leur bonheur, elle voudrait l’attraper, Isabel.
et toi derrière l'écran, t'es qui? PSEUDO / PRÉNOM › hey helmet (agathe) ÂGE › vingt ans SEXE › fille PRÉSENCE › assez régulière NIVEAU RP › normal TYPE DE LIEN FAVORIS › ennemis > amis > amants ptdr OÙ AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM › June ÉTIEZ-VOUS SUR LA PREMIÈRE VERSION? ›oui, c'était Eddie et Noam COMMENT LE TROUVEZ-VOUS › aussi beau qu'aux premiers jours SCÉNARIO, POSTE VACANTS OU PERSONNAGE INVENTÉ › inventé CÉLÉBRITÉ › iris law UN DERNIER MOT? › coucou mes abricotiers.
Dernière édition par Isabel B. Sanders le Ven 18 Aoû - 10:32, édité 6 fois |
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AGE : 24 ans. CÔTÉ COEUR : p'tit connard. QUARTIER D'HABITATION : st michael's hill. AVATAR : sean o'donnell. CRÉDIT : myself. MESSAGES : 120 POINTS : 144 DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2017
| Sujet: Re: la fille de l'immeuble en pleurs Jeu 17 Aoû - 18:53 | |
| Wow, quelle plume dans ton profil J'ai hâte d'en savoir plus Et Iris est canooon. Bienvenuuue, tu fais comme chez toi, tu connais la maison de toute façon |
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Admin dédoublé
AGE : vingt-six ans CÔTÉ COEUR : celibataire QUARTIER D'HABITATION : old city AVATAR : cailin russo. CRÉDIT : ailahoz. MESSAGES : 279 POINTS : 573 DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2017
| Sujet: Re: la fille de l'immeuble en pleurs Jeu 17 Aoû - 19:05 | |
| bordel, t'es belleeee ! bienvenue parmi nous, ma jolie. |
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AGE : 25 ans. CÔTÉ COEUR : Electron libre. QUARTIER D'HABITATION : Harbourside avec la bande de zigotos. AVATAR : Will Higginson. CRÉDIT : SWEET DISASTER (avatar) et ASTRA (signature). MESSAGES : 96 POINTS : 119 DATE D'INSCRIPTION : 17/08/2017
| Sujet: Re: la fille de l'immeuble en pleurs Ven 18 Aoû - 6:30 | |
| Bienvenue, demoiselle ! |
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Admin
AGE : 24 ans. CÔTÉ COEUR : p'tit connard. QUARTIER D'HABITATION : st michael's hill. AVATAR : sean o'donnell. CRÉDIT : myself. MESSAGES : 120 POINTS : 144 DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2017
| Sujet: Re: la fille de l'immeuble en pleurs Ven 18 Aoû - 10:16 | |
| Tu as bien fini ta fiche, Agathe ? |
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Admin
AGE : 24 ans. CÔTÉ COEUR : p'tit connard. QUARTIER D'HABITATION : st michael's hill. AVATAR : sean o'donnell. CRÉDIT : myself. MESSAGES : 120 POINTS : 144 DATE D'INSCRIPTION : 29/04/2017
| Sujet: Re: la fille de l'immeuble en pleurs Ven 18 Aoû - 10:42 | |
| t'es validééééé ! t'as trop la classe, man
Bravo ! Tu viens d'être validé(e) et tu vas donc pouvoir profiter pleinement de ta vie à Bristol. Si tu ne l'as toujours pas fait, je te conseille d'aller voir tout de suite les sujets importants tels que le bottin, afin de vérifier si la célébrité que tu possèdes est dans celui-ci. Ensuite, si tu en as besoin, tu peux poster un scénario ou un pré-lien. Bien évidemment, si tu as un problème ou quoi que ce soit, n'hésites pas à nous poser toutes les questions que tu veux ! D'ailleurs, tu viens tout juste d'être ajouté à l'un des floods d'intégration, n'hésite pas à participer pour qu'on te connaisse un peu mieux. De plus, n'oublie pas d'aller commencer à t'occuper de ton personnage dans la partie gestion. Bon j'arrête de t'embêter maintenant, amuse toi, on t'aime, kisssss ! |
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